Dans un article précédent j'ai évoqué les cadeaux de Noël et d'anniversaire littéraires que j'ai reçus.Parmi eux, j'ai eu le plaisir de recevoir une BD. Très bonne idée, j'ai décidé d'approfondir ma culture BD.
Déjà il y a quelques temps, un collègue m'a prêté l'intégrale de L'arabe du futur de Riad Satouf. A lire absolument par plaisir et pour revoir toute la notion autobiographique. Mais je ne vais pas en faire un article car cette oeuvre est médiatique et vous pourrez en trouver facilement des critiques.
Mais revenons à ce cadeau inattendu. J'ai donc ouvert le paquet, tiens une Bd. La couverture m'intrigue. Onirique ? Fantastique ? Manga ? Bon, je verrai bien, ça tombe bien je viens de finir un Stephen King et ne veux pas me lancer dans un gros roman. Je prends donc cette BD. Ah oui mais je n'ai toujours pas dit le titre : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher.
La première page raconte "en silence" une scène de cirque très poétique. L'ambiance est d'emblée posée. Peu à peu le personnage principal se rend compte qu'il ne "vit" pas certaines de ses journées. Pourquoi ? Comment est-ce possible ? Pourtant certains lui disent l'avoir vu la veille alors qu'il ne se souvient de rien !
Au-delà de ce petit suspens, cette oeuvre originale pose la question de la tension entre le moi social et le moi profond. Dois-je vivre tout ce qui me plaît ou dois-je répondre aux injonctions sociales ?
Finalement, la soirée est passée dans ce livre qui m'a emportée mais j'aurais bien aimé y passer quelques heures de plus tellement j'ai apprécié !