A découvrir !

Il ya quelques temps je vous ai fortement conseillé un livre intitulé Max de Carah Cohen-Sali qui traitait d'un pan méconnu encore de la politique eugéniste du IIIe Reich, les usines à bébés aryens ; les lebensborn.

Le même ami m'a prété ce que nous pourrions presque qualifier de suite même si les personnages sont tous nouveaux : Orphelins 88. Et encore une belle gifle pour moi. L'auteure dans son style efficace nous plonge là dans l'après-guerre et le devenir de ces mêmes enfants issus des Lebensborn : certains y avaient été conçus mais d'autres à cause de leur blondeur et de leurs yeux bleux avaient été arrachés à leur famille (polonaises, ukrainiennes ..) pour intégrer ce projet afin de repeupler ensuite l'Europe après bien sûr un bel embrigadement.

orphelins

Il y a quelques temps, j'ai eu le plaisir de me faire prêter un roman contemporain et américain. Même si j'ai quelques auteurs américains dans mon panthéon personnel, c'est quand même chose rare pour moi que d'aller vers l'inconnu littéraire. Ainsi chaudement recommandé, je prends l'objet entre les mains. Deux choses m'interpellent : la couleur (oui ce n'est pas si commun quand même un livre si...orange) et le titre : Ici n'est plus ici.   

orange

Je sais qu'il va être question de la culture des indiens d'Amérique, des natifs américains comme on dit aujourd"hui mais pourquoi ce titre ? Je pars sur la piste d'un déracinement, d'un exil, d'une terre perdue.

Et finalement, une fois le roman achevé tout s'explique !

Le livre terminé tout juste ce matin et dévoré en une semaine est non seulement une pépite littéraire mais aussi un roman historique  qui doit devenir , à mes yeux, un incontournable pour les adolescents ! C'est d'ailleurs à eux, en priorité qu'il leur est destiné, je pense. Ce livre : Max de Sarah Cohen-Scali. 

max

Alors qui est Max ? Pour vous répondre voici les premiers mots du livres :

« Je ne sais pas encore comment je vais m'appeler. Dehors, ils hésitent entre Max et Heinrich. Max, comme Max Sollmann, le directeur administratif du foyer qui va bientôt m'accueillir. Ou Heinrich, en hommage à Heinrich Himmler qui, le premier, a eu l'idée de ma conception est celle des mes camarades à venir. […]

Nous sommes le 19 avril 1936. Bientôt minuit. J'aurais dû naître hier déjà, mais je n'ai pas voulu. La date ne me convenait pas. »

Alors voilà comment tout a commencé : une série qui débute sur Canal + en décembre 2018. Premier épisode : une petite claque pour moi ! Il met en place l'histoire de deux jeunes filles d'un milieu pauvre dans le Naples de l'après-guerre, un Naples sombre, violent et gangrené par la mafia. Évidemment je deviens accroc à cette série et en parle autour de moi.

 amipro1

Janvier, mon anniversaire et mes amis, désobéissant à l'ordre de ne pas me faire de cadeau, déposent en cachette dans mon lit deux paquets : l'un contient une BD (dont je vous ai déjà parlé) et un carnet de voyage de FabCaro (qui sera ma prochaine lecture) et dans l'autre paquet, quatre livres (oui mes amis alimentent ma boulimie de lecture !): 3 tomes de L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante et Le pays que j'aime de Caterina Bonvicini. Lectures sur le thème de l'Italie donc !

Dans un article précédent j'ai évoqué les cadeaux de Noël et d'anniversaire littéraires que j'ai reçus.Parmi eux, j'ai eu le plaisir de recevoir une BD. Très bonne idée, j'ai décidé d'approfondir ma culture BD.

Déjà il y a quelques temps, un collègue m'a prêté l'intégrale de L'arabe du futur de Riad Satouf. A lire absolument par plaisir et pour revoir toute la notion autobiographique. Mais je ne vais pas en faire un article car cette oeuvre est médiatique et vous pourrez en trouver facilement des critiques. 

Mais revenons à ce cadeau inattendu. J'ai donc ouvert le paquet, tiens une Bd. La couverture m'intrigue. Onirique ? Fantastique ? Manga ? Bon, je verrai bien, ça tombe bien je viens de finir un Stephen King et ne veux pas me lancer dans un gros roman. Je prends donc cette BD. Ah oui mais je n'ai toujours pas dit le titre : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher.

Vous vous demandiez si les dieux olympiens étaient si différents de nous ? Eh bien pas du tout à en croire cette BD qui vous rendra familiers Zeus et consors. Une lecture ponctuée d'éclats de rire ! Il est possible d'en voir aussi une adaptation sur Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/077330-014-A/50-nuances-de-grecs/

Cette année, j'ai un peu plus de temps pour lire pour mon plaisir ayant achévé le défi de l'an passé. Beaucoup de belles lectures ces derniers temps grâce au Père Noël et aux cadeaux d'anniversaire (merci les amis et la famille !).

Deux coups de coeur côté horreur :

simetierre    sacdos   - un "vieux roman" (1985 pour la version française) que j'ai pioché dans ma bibliothèque Simetierre de Stephen King. Wahou ! Quel suspens. Quelles horreur aussi parfois. Ado, le résultat aurait été moins impressionnant je pense mais le récit de la crainte de la mort de ses enfants (je n'en dis pas plus pour ne pas dévooiler le livre) doublé de phénomènes spectraux inquiétants est frappant pour la mère que je suis. Du grand Stephen King que vous pouvez lire aujourd'hui et que vous pourrez lire maintenant puis relire dans 20 ans. 

Peu de temps avant, j'avais replongé dans King avec Sac d'os que j'avais offert à mon mari il y a bien longtemps et jamais lu. Le maître du fantastique est, à mes yeux, au sommet de son art dans ce roman. Ce roman plus récent reprend de nombreux code de l'auteur (oscillation entre rêve et réalité, présence omniprésente des fantômes et de la mort) mais le travail sur le caractère psycholgique du personnage principal qui est écrivain, et les descriptions du ponton de la maison du Maine fait penser à l'écriture de John Irving (mon chouchou américain !). Stephen King dans ce roman, prouve qu'il n'est pas seulement un auteur de fantastique / horreur mais un écrivain tout court maîtrisant son art finement pour nous conduire où il veut sans que l'on se dise que tout ceci est impossible ! Ce roman comme le prcédent ont été cause de quelques nuits trop courtes voulant toujours lire un chapitre de plus. 

Pour info, une nouvelle adaptation ciné de Simetierre est prévue pour 2019. Pour ce que j'en ai vu de la bande annonce, le roman n'est pas strictement respecté mais je lui laisserai sa chance et ferai un article dessus quand je l'aurai vu. 

 

freresdames Dans un autre domaine, le Père Noël m'a offert Frères d'âme de David Diop. Son nom est moins connu que l'auteur précédent mais pas pour moi. D. Diop a été mon prof de lettres à l'UPPA (ces cours étaient géniaux). Donc évidemment quand un prof que vous appréciez écrit un livre, que ce livre est dans la dernière liste du Goncourt, du Fémina et reçoit le Goncourt des lycéens, vous le mettez sur votre liste de Noël (en tout cas moi ...).

Je l'ouvre et le lis quasiment d'une traite. Et ce fut une claque. L'horreur de la guerre, la barbarie, la folie, la quête de son identité sur un champ de bataille si dépaysant pour un jeune sénagalais... déroutant, dérangeant même parfois ! Bref de la littérature qui bouscule ! Bravo ! 

Depuis l'Antiquité, l'éloquence est consédéré comme un art qui permet de réfléter une pensée organiser. C'est le meilleur outil pour convaincre à l'oral. Mais comme tout art, il mérite de l'entrainement. Loin d'être démodé, il est accessible à tous, à vous aussi donc ! Pour preuve ce documentaire donc vous pouvez voir la bande annonce.
Un bel entretien de Brel, chanteur grandiose qui résume ce que peut être la bêtise et comment l'éviter !
Voilà bien longtemps que je n'avais pas pris le temps de donner quelques conseils. Nous allons reprendre cette habitude par un conseil musical, mon dernier chouchou qui me détend pendant la correction des copies : Théo Laurence & the hearts. Entre soul et blues, de belles compositions qui vont encore rythmer mon été ! voici quelques liens pour les découvrir :

Depuis quelques temps mes lectures sont très guidées par des contingences professionnelles. Au milieu d'Hugo, Montaigne, Yourcenar ou Giono, j'ai eu le temps de lire, il y a peu, un court roman à la fois drôle et touchant : Les cosmonautes ne font que passer d'Elitza Gueorguieva. Le narrateur est une enfant qui grandit en même temps que l'URSS disparaît. Son regard innocent ne s'interdit aucuns rêves mais ils seront souvent déçus par la réalité.

Les cosmonautes ne font que passer

Dans les précédentes moutures du site, plusieurs conseils musicaux, littéraires ou cinématographiques avaient paru.

En désordre, ou plutôt " à sauts et à gambades" comme dirait Montaigne, en voici quelques rappels succints :

Littérature :

Quelques oeuvres qui ont beaucoup à nous apprendre

  • Mémoires d'une jeune fille rangée de S. de Beauvoir. Cette femme engagée dans une lutte féministe mais aussi dans la philosophie et qui se voyait comme citoyenne du monde y raconte son enfance est comment elle a dépassé certains déterminisme pour devenir celle qu'elle était ! Une lecture passionnante et instructive !  
     beauvoir 2 beauvoir
  • 19841984 de Georges Orwell, cette dystopie qui a forcément inspiré des plus récentes comme Hunger games ou Divergente ! Nous sommes plongés dans un univers futuriste (en 1984 mais l'oeuvre date de 1949) et suivons un personnage quelconque oppressé dans un monde ultra surveillé par Big Brother. L'individu est nié dans cette société totalitaire dont le gouvernement réécrit l'histoire et même la langue. De quoi nous faire réfléchir sur notre société actuelle car bien souvent, suivant l'expression consacrée, la réalité a rejoint la fiction !
      big brother

 

 

Musique :

Mes chouchous car ils sont locaux, talentueux et prometteurs : Les Foolish King groupe de funck jazz. A écouter et réécouter avec plaisir.

Côté musique internationale, en ce moment c'ets le dernier album de The last shadow puppets, Everything You've Come to Expect qui m'accompagne dans mes lectures de Montaigne ! Le mélange des genres a du bon !

 last

Je remettrai de temps à autres des anciens conseils et quelques nouveautés qui me touchent ! 

Venez consulter régulièrement ! 

 

 

JSN Dome is designed by JoomlaShine.com